Polza Mancini a 38 ans et souffre d’obésité. On le découvre en garde à vue. Les policiers l’interrogent. “ on est des flics. On n’est pas là pour te juger, mais pour essayer de comprendre ce qui s’est passé… “.
Malgré ce début, Blast n’est pas un polar. Ce serait plutôt un road trip désespéré, une quête d’une autre vie.
Les 4 tomes sont en effet le récit du parcours de Polza Mancini en commençant par la mort de son père, où tout a basculé et où il a eu son premier « blast ». « J’ai entrevu un monde illimité et débarrassé de toute morale… et c’était magnifique ».
Le dessin de Manu Larcenet est sombre, le physique de Polza écrasant tellement il occupe l’espace. On ressent toute sa pesanteur.