Son nom d’artistes est-il un anglicisme ? Absolument pas.
C’est une référence phonétique extrême orientale au surnom de son arrière-grand-mère Mongole, proche de « grande sœur » en mandarin.
Sur le plan artistique, dAdG a été influencé par le peintre Francis Bacon, le sculpteur Henry Moore et notamment par CoBrA (acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam, mouvement adepte à un retour au primitivisme naturel). Ainsi, son nom d’artiste, comme son travail, reprend-t-il le code graphique de ce mouvement expérimental.
Fluidité des forces graphiques
Parallèlement à son école d’illustration, dAdG s’est adonné au graffiti. L’art du graff a inscrit dans ses gestes un rapport spécifique au support et lui a laissé le goût des grands formats.
Son univers oscille entre figuration et abstraction. Ses toiles révèlent des signes calligraphiques presque magiques qui rappellent l’art préhistorique ou l’art populaire. Spontané et simplificateur, son geste fluide et rapide livre des scènes graphiques poétiques. Ses œuvres nous rapprochent de l’esprit art brut.
Des signes expressifs, spontanés et simplificateurs
Il existe mille façons de raconter quelque chose. La manière de raconter compte souvent plus que ce qui est raconté.
dAdG ne développe pas de vraies Figures, c’est notre regard qui se fixe sur les formes et y associe des figures et tente de leur donner une cohérence narrative. Lui ne retient que l’essentiel, les forces graphiques et pose des intentions pour nous guider.
L’artiste s’intéresse à l’art pariétal, notamment aux signes géométriques qui y accompagnent les représentations animales et d’être vivants. L’œil moderne voudrait associer à ses marques abstraites des équivalents figuratifs.
Mais, quelle fonction attribuer à ces marques géométriques abstraites ? Figure, signe stylisé, décor, griffonnage ou intention pictographique ? Est-ce une pré-écriture, des idéogrammes ?
Les paléontologues cherchent et dAdG s’en inspire pour nous transmettre des œuvres énergiques qui associent formes graphiques au bâton d’huile et formes fluides au pinceau.
Dans son atelier, la musique notamment classique accompagne son travail, et dAdG se retrouve pleinement dans les propos de Nicolas de Staël « Ce n’est pas la peinture qui fait plaisir, c’est le plaisir de peindre qui fait la peinture ».
La rédaction
Plaisir et émotion des découvertes artistiques