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L’Art Singulier, un fil de vie pour Christine Magne

Bien que discrète, Christine Magne est connue dans le monde de l’Art Singulier. Cet automne, elle a révélé au public une nouvelle facette de sa personnalité : Elle n’est pas seulement activatrice d’art et collectionneuse, elle dessine depuis toujours et a fait ses premiers pas en tant qu’artiste.

Malgré les rendez-vous manqués, l’art finit par s’imposer

En terminale, son professeur d’arts plastiques au lycée lui conseille de tenter les Beaux-Arts. Mais la vie la détourne de l’art et l’emmène sur un chemin professionnel plus conventionnel, où elle cherchera à exercer autrement sa créativité.

 Sa vie personnelle la détourne aussi de l’art, mais après son divorce, elle renouera avec son attrait pour la création artistique. L’esprit libre, Christine Magne va naturellement se diriger vers les musées, les galeries, les festivals d’Art Singulier notamment, et entame une collection personnelle. C’est à Dijon qu’elle est appelée par une œuvre : « La Vie », de Abdellaziz Ladhari. La porte s’ouvre alors à l’Art Singulier, d’autres œuvres suivront au fil des années.

 Avec Sophie Lepetit (Les Grigris de Sophie, « blogueuse et influenceuse d’art » comme on dit aujourd’hui), Christine a partagé seulement deux années scolaires en primaire, mais leur amitié a traversé le temps. Ainsi Sophie a-t-elle su convaincre Christine de se lancer sur les réseaux sociaux pour partager sa passion avec ceux qui n’ont pas la possibilité de visiter les lieux d’art.

Activatrice d’art infatigable

Au-delà de la collection personnelle, Christine Magne aime partager et transmettre. Petit à petit, elle a tissé un réseau important : sa page Facebook où elle informe, ses implications dans certains événements dédiés à l’art actuel tels que La Biennale 109 au Bastille Design Center, son initiative fédérative autour des Amabiés au moment de la pandémie de covid-19 lui assurent une notoriété sans faille. 

En 2020, alors que le monde à l’arrêt déprime, elle lance en France auprès des artistes singuliers, à l’image du Japon et de l’Italie, le mouvement des Amabiés , relayé sur le blog de son amie d’enfance Sophie Lepetit. 

La créature mythologique japonaise, aux trois pattes, recouverte d’écailles de poisson, à bec et à longue chevelure, venue de la mer, serait apparue lors d’une effroyable épidémie. Selon la prophétie populaire, qui dessine la créature sera guéri. Les artistes singuliers répondent à son appel. Christine recevra des centaines d’œuvres. Pour immortaliser cette belle mobilisation, une sélection de plus de 300 œuvres fera alors l’objet d’un hors-série de la revue Trakt, aujourd’hui collector.

Lorsque Christine Magne visite un salon tel que récemment Art Capital, elle ne ménage pas ses efforts et assure photos reportages pour donner envie de se déplacer ou satisfaire la curiosité de ceux qui ne pourront pas se déplacer.

L’activatrice d’art est aussi artiste

En période d’activité professionnelle intense, Christine Magne a eu des épisodes de frénésies de dessin. Depuis 2023, la retraite lui laisse le temps de s’investir dans la peinture. L’artiste Patricia Berquin, chef de file du groupe Mythes et Singularités du Salon d’Automne, l’a encouragée à candidater. Ainsi, en octobre 2024, les premières œuvres de Christine ont-elles été visibles pour le grand public. Son travail se remarque et tient le mur !

Sa palette lumineuse et joyeuse comme ses visages expressifs insufflent chaleur et humanité. Son univers onirique et symbolique met en avant la nature, la féminité, le cycle de la vie sous le signe de la protection, de la transmission et de la continuité entre générations.

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